Monday 18 November 2019

“Family Foundation Clinic and Maternity Bamenda” célèbre son 26e anniversaire



Rencontre avec le Dr Nji Peter, Gynécologue Camerounais

Le Dr Nji Peter est médecin et gynécologue de formation. Il est propriétaire de “Family Foundation Clinic and Maternity”, Clinique et maternité à Bamenda, dans la région du nord-ouest du Cameroun. Il est le PDG et le médecin en chef du même établissement de santé. Il commence cette interview en mettant en lumière ses premières tentatives.



"J’ai fait mes études primaires à l’école primaire catholique de “Small Mankon” à Bamenda, puis à “Sacred Heart College” de Mankon, toujours à Bamenda. Plus tard, je suis allé au Collège Saint Gravis, à Obalende, à Lagos au Nigéria. J’ai ensuite poursuivi mes études à la Faculté des Médicines à l'université de Lagos, UNILAG, où j'ai commencé la premier étape de mes études en médecine, puis à “Kenyatta National Hospital” de Nairobi, au Kenya, où je me suis spécialisé en obstétrique et gynécologie."

Pouvez-vous nous parler de votre Clinique et maternité et de ce qui vous a incité à vous y aventurer?
  Lorsque j’ai terminé mes études de médecine au Nigéria et que je suis rentré chez moi, j’ai eu l’expérience de travailler dans une clinique privée ici à Bamenda, puis après, lorsque j’ai suivi une spécialisation au Kenya et que j’y suis retourné, le gouvernement camerounais ne pouvait pas employer un certain catégorie de personnel de santé. Un spécialiste comme moi ne pouvait pas rester au chômage ni travailler pour quelqu'un d'autre, c'est ainsi qu'est née l'idée de créer une clinique et maternité. Incidemment, en ce jour du 8 novembre 2019, cette clinique a 26 ans. C’est ce qui m’y a poussé car le gouvernement ne pouvait pas m’employer à ce moment-là.

Quelles sont les services de santé spécifiques proposées par la “Family Foundation Clinic and Maternity”?
En gros, nous proposons des consultations médicales générales, des consultations pédiatriques, des consultations spécialisées en gynécologie et en obstétrique. Ensuite, nous procédons également à une vaste gamme de testes de laboratoire, d’échographie et de radiographie.
 Avez-vous aussi une maternité?
 Nous offrons également des services prénatals et une maternité. Nous effectuons des accouchements et effectuons des opérations, à la fois des opérations obstétriques et gynécologiques et certaines opérations chirurgicales générales ainsi que les opérations simples comme apendicectomie, entre autres.
Où les nécessiteux vous trouvent-ils?
Nous sommes situés à Bamenda. Le moyen le plus simple de nous contacter est d’abord de vous rendre au très populaire “Hospital Round About.” De là, vous suivez la route qui mène à Bali. En montant, vous vous arrêterez à l'église presbytérienne Azire sur votre droite. Juste en face de cette église se trouve l'entrée à Atuakom. Lorsque vous suivez cette entrée, le deuxième bâtiment en étage sur votre gauche est l'emplacement de la clinique.
Vous pratiquez depuis 26 ans au Cameroun. Que pouvez-vous dire avoir été les expériences les plus difficiles de votre carrière?
La chose la plus difficile que je devrais dire a été l'économie, les finances. Cela signifie que les patients viennent et sont malades, mais il leur est généralement difficile de passer les différents tests et examens nécessaires pour qu’ils soient traités. Cependant, nous essayons de vivre dans la société. Parfois, nous accordons des rabais pour permettre aux patients de suivre leurs traitements afin de rentrer chez eux mieux et en meilleure santé qu’ils ne sont venus. Sinon, nous n’avons que les maladies générales qui touchent les Camerounais, comme le paludisme, la typhoïde, les rhumatismes, la fièvre rhumatismale, l’arthrite et des problèmes d’infertilité, en particulier chez les femmes.
Vous avez certainement un message pour les Camerounais malades?
Je conseillerai à toute personne malade de se rendre au centre de santé conventionnel le plus proche et d’obtenir un véritable diagnostic de ce dont vous souffrez. Lorsque cette ligne de traitement échoue, vous pouvez alors chercher des solutions ailleurs. Tout d’abord, les personnes malades devraient toujours se rendre d’abord à l’hôpital. Ne commencez pas à vous soigner à la maison. Une fois le diagnostic effectué, tout est mis en place à partir de là.
Au cours de cette période où le Cameroun a traversé la période la plus tumultueuse de son histoire, en quoi les activités de votre hôpital ont-elles été affectées?
Énormément. Je dirais que notre taux de rotation des patients est tombé à environ 50%. En effet, la plupart des patients venant d'autres villes ne le font plus. Ceux de Bamenda sont constamment bloqués en ville à cause de difficultés pour se déplacer pour des raisons liées à l'insécurité et parfois aux villes mortes. Cela nous a beaucoup affectés. 

  Propos recueillis par Francis Ekongang Nzante

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