Saturday 28 September 2019

Royal Victoria Clinic, Une solution de santé holistique.




"Nous couvrons toute la gamme des services médicaux"
-Professeur EGBE Philip Egbengu

Le professeur Egbengu, propriétaire de "Royal Victoria Clinic" à Bamenda, est chef du Département de Médecine et de Sciences Biomédicales de l'Université Catholique de Bamenda. Il est également Chef du Département d'Economie de la Santé et de Politique de Gestion. Il est aussi l'un de fondateurs de la Faculté de Médecine qu'ils avaient créée et avait finalement obtenu l'agrément du gouvernement de la République du Cameroun. Dans son entretien, le professeur a mis en lumière les mesures prises jusqu'à présent par "Royal Victoria Clinic" pour présenter un ensemble de solutions holistiques de santé permettant de prendre en charge tous les types de maladies. Le professeur Egbe commence par nous parler de son enfance, qui a eu un impact positif sur la personne qu'il est aujourd'hui.
Extraits
"J'ai fréquenté les écoles primaires et secondaires au Cameroun. Je me suis rendu au Nigéria où j'ai lu et obtenu de nombreuses certifications tels que MBBS, BSc, MSc, PhD, DPhEM; Cert. Rad Mgt. BLS; ACLS; CRM; CCS; CFS me permettant d'exercer la médecine au Cameroun. J'ai ouvert cette clinique à Douala. J'ai dû déménager la clinique de Douala pour m'installer à Bamenda, à l'endroit où vous nous trouvez aujourd'hui, Foncha Street ( Virgin Land), plus précisément dans la zone dénommée Loh Benson Avenue. Face aux défis associés à la crise qui a secoué la région du Nord Ouest, nous avons eu du mal à garder la tête hors de l'eau. Nous en sommes encore au stade du développement. Pour diriger un endroit comme celui-ci, il n'est pas nécessaire de le presser. Nous sommes achevés à environ 60% et, avant la fin de l’année, nous devrions avoir atteint le point de 100%.”
Quelle est la gamme spécifique de services offerts ici?
Nous offrons des consultations médicales générales sur des bases régulières et d'urgence. Cela signifie que si vous êtes malade la nuit, nous pourrions aussi nous occuper immédiatement de vous, ce qui constituerait une consultation d'urgence. Nous organisons également des consultations spécialisées où nous invitons des spécialistes connus autour de Bamenda qui travaillent avec nous. Nous couvrons toute la gamme des pratiques médicales. Nous faisons l'hospitalisation et je peux me vanter qu'à Bamenda nous n'avons pas de rival en termes d'hospitalisation. Nous avons un laboratoire solide qui couvre un large éventail de demandes de laboratoires. Nous nous intéressons également à l'imagerie diagnostique médicale, à savoir l'échographie, la radiographie et le reste. Dans peu de temps, nous devrions être complets à 100%. Nous pouvons fournir confortablement tous les services de santé requis par notre communauté et notre pays.
Quelle est votre opinion sur la situation sanitaire des Camerounais et dans quelle mesure pensez-vous que les structures de santé existantes s’occupent des choses?
En Afrique et au Cameroun en particulier, les problèmes de santé sont principalement des infections. 70% de la fréquentation de l'hôpital provient d'infections et les 30% restants sont des maladies non transmissibles telles que l'hypertension, le diabète, entre autres. Il existe une relation disproportionnée entre les personnes malades et les structures disponibles pour répondre à leurs besoins en matière de santé. La quantité d'installations disponibles vis-à-vis des maladies est très déséquilibrée. L'application des installations pose également un problème. Les gens tombent malades et ne savent pas où aller. Vous avez des patients qui viennent vous dire qu'ils ont visité de nombreux endroits pour résoudre leurs problèmes de santé. Cela ne devrait pas être le cas. Normalement, lorsqu'un patient rencontre un médecin, il devrait guérir. Cependant, il est possible pour un médecin de référer un patient à un spécialiste.

Beaucoup de gens sont intéressés à savoir de quelle manière vous allez ajouter quelque chose de nouveau à ce qui existe déjà dans vos activités.
La première chose à laquelle je me suis lancé lorsque j'ai ouvert cet hôpital a été de sensibiliser les patients à la nécessité d'une intervention médicale précoce. Lorsque vous vous présentez tôt à l'hôpital, vous éliminez le problème. Lorsque vous laissez votre situation dégénérer cela devient plus coûteux et plus compliqué. Les chances de survie sont réduites lorsque vous allez à l’hôpital en retard.
Ne pensez-vous pas qu’il existe un problème de chaîne d’approvisionnement au Cameroun?
Bien sûr, nos chaînes d'approvisionnement nous posent un problème, que ce soit du point de vue pharmaceutique ou du point de vue du laboratoire. Il est difficile d'obtenir des médicaments dans la Région du Nord-Ouest où je travaille maintenant. Je ne connais pas les autres régions du pays. Il est très difficile de se procurer de bons médicaments et quand vous en avez, ils coûtent cher. L’importation de médicaments au Cameroun entraîne de nombreuses complications, raison pour laquelle les médicaments coûtent très cher au Cameroun. La même chose arrive aux réactifs de laboratoire et parfois même avant leur arrivée ici, ils sont périmés.

Il y a le problème persistant et inquiétant des faux médicaments.
C’est un problème très grave et c’est pourquoi beaucoup d’entre nous qui exploitons des hôpitaux ont beaucoup plus recours aux injectables qu’aux comprimés. Cinquante pour cent de ce que vous voyez sur le marché n'est pas bon.
Vous collaborez certainement avec plusieurs experts de la pratique.
Je travaille avec un grand nombre de médecins à Bamenda. J'ai des grand médecins dans leurs divers domaines qui font des consultations ici. C’est pourquoi nous faisons tout ici; Gynécologie, Pédiatrie, Médecine Générale et tout le reste. Nous avons des spécialistes dans les différents domaines à Bamenda et nous en faisons pleinement usage. Dans notre laboratoire, nous n’utilisons pas uniquement des scientifiques de laboratoire, nous faisons également appel à des pathologistes qui sont des praticiens expérimentés non seulement de Bamenda, mais également d’autres villes comme Buea et Douala. Jusqu'ici, tout a été si bon et les gens ont deja beaucoup de confiance en nous et je pense que nous ne pouvons que nous améliorer, au fil des jours. Il existe toutefois un problème que je considère comme un problème général. Nous parlions de problèmes de chaîne d’approvisionnement au Cameroun. Les coûts supplémentaires engendrés par les intermédiaires sont supportés par les patients qui ont un pouvoir économique très faible. Les patients ne viennent parfois pas à l’hôpital à cause du coût très élevé des médicaments. La sur professionnalisation du secteur de la santé rend la tâche plus difficile pour les patients. Je vais vous donner un exemple. Un technicien de laboratoire ouvre un laboratoire où il effectue ses investigations. Un pharmacien fait la même chose. Pour compenser cela, nous avons mis à disposition toutes les installations disponibles ici. Dans les hôpitaux sans toutes ces installations, si un patient vient à l'hôpital et a besoin d'un test de laboratoire, il sera envoyé au laboratoire. Il revient avec les résultats dans deux ou trois jours et vous faites une ordonnance dans laquelle il doit aller chercher de l'argent pour acheter les médicaments. Pendant tout ce temps, le patient est malade. Nous avons vu des cas comme celui-ci où des personnes mouraient avant de se faire soigner. La chaîne d'approvisionnement doit être coupée court pour éliminer ces coûts supplémentaires. Nous devrions insister sur l'utilisation de médicaments génériques. Le gouvernement devrait sortir une liste de médicaments essentiels reconnue par l'OMS. Un médicament s'appelle générique car il utilise la molécule de base. Les compagnies pharmaceutiques produisent ces médicaments et leur donnent des noms de marque. Le médicament coûte dix fois plus cher. Nous devrions revenir à la liste des médicaments essentiels afin que l'homme de la rue puisse recouvrer la santé. Cette erreur de dire que les médicaments génériques ne fonctionnent pas devrait nous être immédiatement retirée de la tête.
Un message concis aux personnes ayant besoin de services de santé?
Quand tu es malade, tu devrais aller tôt à l'hôpital. Deuxièmement, le manque de fonds ne devrait pas être une raison pour ne pas aller à l'hôpital. Vous n’avez pas besoin d’argent pour venir dans cet hôpital. Vous pouvez toujours payer quand vous avez retrouvé votre santé. C’est juste un contrat de confiance entre le patient et l’Hôpital. La question de mettre de l'argent avant tout est très dangereuse. Beaucoup de nos maladies résultent aussi d'habitudes. Les Camerounais boivent beaucoup, mangent mal et se réservent très peu de temps pour dormir. Ces attitudes devraient être découragées.

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Tuesday 24 September 2019

Royal Victoria Clinic’s Efforts to provide a Holistic Health Solution outfit.


“We cover the full range of Medical Practice”
-Professor EGBE Philip Egbengu



Professor Egbengu, Proprietor of the Royal Victoria Clinic in Bamenda is the Head of Department of Medicine and Biomedical Sciences at the Catholic University, Bamenda. He is also Head of the Department of Health Economics, Policy and Management. Before this, he was the Foundation Pro-host of the Medical School which they created and eventually had accreditation from the Government of the Republic of Cameroon. The learned Professor in this interview throws light on measures so far carried out by the Royal Victoria Clinic to present a Holistic Health Solution outfit where every type of illness can be taken care of on the spot. Professor Egbe begins by telling us about his early life which impacted positively on the person he is today. He was interviewed by Francis Ekongang Nzante.
Excerpts

"I went through Primary and Secondary School up to High School in Cameroon. I proceeded to Nigeria where I read and got the following: MBBS,BSc, PhD, DPhEM, Cert. Rad, Mgt, BLS, ACLS, CRM, CCS and CFS that qualify me to practice medicine in Cameroon. I started this Clinic in Douala and when I had to come to Bamenda to initiate the Medical School of the Catholic University I had to move the Clinic from Douala to Bamenda at the location where you find us today at Foncha Street, Virgin Land specifically at the area referred to as Loh Benson Avenue. Despite the challenges coupled with the crisis rocking the region, we have struggled to hold our heads above water level. We are still going through developmental stages. To run a place like this, you don't have to rush it. You go through it in stages. We are about 60% complete and before the year runs out we should have reached the 100% point."

What is the specific range of services offered here?

We offer General Medical consultations on Regular and Emergency Bases. This means that if you are sick at night we could also immediately take care of you and that would be Emergency Consultation. We also do Specialist Consultation where we invite known specialists around Bamenda who work with us. We cover the full range of Medical Practice. We do Hospitalization and I can boast that in Bamenda we don't have a rival in terms of Hospitalization Facilities. We have a strong Laboratory which covers a wide range of laboratory requests. We are also dabbling into Medical Diagnostic Imagery that is Ultrasound, Radiography and the rest. In a short while we should be a hundred percent complete. We can comfortably provide all health services required by our community and country. 

What is your take on the health situation of Cameroonians and how far do you think the existing health structures are taking care of things?
In Africa as a whole and Cameroon in particular, health problems are dominantly infections. 70% of Hospital attendance is from infections and the remaining 30% are Non-Communicable Diseases like Hypertension, Diabetes amongst others. There is a disproportionate relationship between the sick people on the one hand and the available facilities to take care of their health needs. The amount of available facilities vis-à-vis the illnesses are very unbalanced. The application of the facilities is also posing a problem. People get sick and they don’t know where to go to. You have patients who come to you saying that they’ve been to many places to get their health problems solved. It shouldn’t be the case. Normally when a patient meets a Doctor he should get well. However, there is the possibility for a Doctor to refer a patient to a specialist.


Many people are interested to know in what way you will inject something new into what already exists through your activities.

The first thing I embarked on when I started this hospital was to sensitize patients on the need for early medical intervention. When you go to the Hospital early, you nip the problem in the bud.  When you allow your situation to degenerate and you go to the Hospital when the illness is far gone, it becomes more expensive and complicated. Survival chances become reduced when you go to the hospital late. 

Don’t you think there is a problem of supply chain in Cameroon?
Of course we have a problem with our supply chains be it from the pharmaceutical point or from the laboratory point of view. It is difficult to get some medications around the Northwest Region where I work now. I don’t know about the other regions in the country. It is very difficult to procure good drugs and when you get the good drugs they are expensive. Importation of drugs into Cameroon has a lot of complications and overheads that’s why drugs are very expensive in Cameroon. The same thing happens to Laboratory reagents and sometimes even before they get here they are expired. 

There is the persistent and disturbing problem of fake drugs.
It is a very serious problem and that is why many of us running hospitals rely much more on injectable medicine than on oral medication. Fifty percent of the oral medication that you see in the market is nonsense. 

You certainly collaborate with a number of experts in the practice.

I have a wide range of Doctors I work with in Bamenda. I have Seniour Doctors in their various fields that do consultations here. That’s why we do everything here; Gynecology, Pediatrics, General Medicines and all the rest. We have specialists in the various fields in Bamenda and we make full use of them. In our laboratory we do not only make use of Laboratory Scientists but we also make use of Pathologists who are senior practitioners not only from Bamenda but from other towns like Buea and Douala. So far it has been so good and people have built a lot of confidence and I think we can only get better as days go by.

 There is however a problem that I have which I think is a general problem. We were talking about Supply Chain Problems in Cameroon. The additional costs that is brought in by middle men is born by patients who have a very low economic power. Patients don’t sometimes come to the hospital because of the very high cost of drugs. The over professionalization of the health Sector makes it more difficult for the patients. I will give you an example. A Laboratory Technician opens a Laboratory where he carries out his investigations. A Pharmacist does the same. To make up for these, we have made every facility available here. In hospitals without all these facilities if a patient comes to the hospital and is in need of a Laboratory Test he will be sent to the Lab. He comes back with the results in two or three days and you do a prescription which he has to go and look for money to buy the drugs. All this while, the patient is sick. We have seen cases like that where people die in the process of getting themselves treated. The supply chain has to be cut short to remove those over heads so that people can afford. We should insist on operating generic medications. The government should come out with an essential drug list acknowledged by the WHO. A medication is called generic because it uses the base molecule. Pharmaceutical Companies produce those medications and give them brand names and the medication becomes ten times more expensive. We should go back to the essential drug list so that health can be gotten by the man on the streets. That fallacy of saying that generic medications don’t work should be removed from our heads forthwith.

Any concise message to people needing health services?  

When you are sick, you should go early to the hospital. Secondly, lack of funds should not be a reason for you not to go to the hospital. You don’t need money to come to this hospital. You can always pay when you have your health back. It’s just a contract of trust between the patient and the Hospital. We have had a couple of people who come and we treat them and they only pay afterwards. The issue of putting money before everything is very dangerous. Many of our illnesses also come as a result of habits. Cameroonians drink a lot, eat poorly and reserve very little time for sleep. These attitudes are not pro-life and should be discouraged.

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